Votre avantage digital face aux OTAs : l’utilisez-vous ?
Vous vous pensez impuissant face aux OTAs ? C’est vrai que c’est un peu David contre Goliath. Et c’est bien pour ça que le sujet nous titille chez La Cadence Digital. Elles ont les budgets, les outils, les données, les équipes pour occuper tout l’espace digital. Et vous, de votre côté, vous avez parfois l’impression de subir leurs règles du jeu. Mais si on prenait quelques minutes pour se poser, et réfléchir à vos véritables atouts ?
Le terrain bien sûr. La proximité du client. La connaissance fine de votre destination. Vos équipes, votre histoire, les émotions procurées au quotidien. Tout ça, c’est précieux. Et la bonne nouvelle, c’est que ça se raconte. Parce que les histoires, le storytelling — quand il est juste, bien mené et nourri de vécu — la toile en raffole. Alors, comment le partager ?
Pourquoi êtes-vous mieux placés que les OTAs pour le faire ?
C’est exactement ce que nous allons explorer ici.
Le contenu, roi de la toile
Selon l’étude Arival 2024 que vous voyez ici, les cinq premières sources utilisées pour préparer un séjour sont : Google, les proches, YouTube, Facebook, Instagram et TikTok.
Google reste le premier canal de recherche touristique. Et paradoxalement, le contenu écrit reprend de la valeur. Non seulement pour le référencement naturel, mais aussi pour le référencement dans les outils conversationnels — ChatGPT, Gemini, Perplexity et les autres — qui puisent désormais en partie dans les textes de qualité et selon leur crédibilité.
Selon l’étude Arival 2024 que vous voyez ici, les cinq premières sources utilisées pour préparer un séjour sont : Google, les proches, YouTube, Facebook, Instagram et TikTok.
Google reste le premier canal de recherche touristique. Et paradoxalement, le contenu écrit reprend de la valeur. Non seulement pour le référencement naturel, mais aussi pour le référencement dans les outils conversationnels — ChatGPT, Gemini, Perplexity et les autres — qui puisent désormais en partie dans les textes de qualité et selon leur crédibilité.
Bref, écrire n’a jamais été aussi utile. Écrire avec ChatGPT peut d’ailleurs être un levier efficace… à condition d’avoir un ton identifiable, une matière solide, et quelque chose à raconter.
Mais regardez bien le graphique : trois des canaux cités ont un point commun évident — le format vidéo. YouTube, Instagram, TikTok… ces plateformes sont devenues de véritables moteurs de recherche.
Sur TikTok, 56 % des utilisateurs déclarent être influencés par les créateurs de contenu lorsqu’ils choisissent leur destination ou leurs activités. Et non, ce n’est plus “trop jeune” pour votre cible : 57 % des utilisateurs de TikTok intéressés par le voyage sont parents. Comme quoi, il est temps de régulièrement dépoussiérer certaines certitudes.
La part du contenu vidéo dans les parcours d’inspiration explose. Et en 2025, Google lui-même a dû s’adapter : il intègre désormais les vidéos TikTok et Instagram directement dans ses résultats pour rester à la page comme le montre la capture d’écran ici.
L’inspiration passe donc plus que jamais par l’image, le rythme, l’émotion.
Et sur ce terrain, vous avez de l’or sous les pieds.
Parce que ces émotions, ces moments, ces expériences vécues au quotidien… c’est votre terrain de jeu. L’enjeu, maintenant, c’est de les transformer en un contenu qui performe.
Sur TikTok, 56 % des utilisateurs déclarent être influencés par les créateurs de contenu lorsqu’ils choisissent leur destination ou leurs activités. Et non, ce n’est plus “trop jeune” pour votre cible : 57 % des utilisateurs de TikTok intéressés par le voyage sont parents. Comme quoi, il est temps de régulièrement dépoussiérer certaines certitudes.
La part du contenu vidéo dans les parcours d’inspiration explose. Et en 2025, Google lui-même a dû s’adapter : il intègre désormais les vidéos TikTok et Instagram directement dans ses résultats pour rester à la page comme le montre la capture d’écran ici.
L’inspiration passe donc plus que jamais par l’image, le rythme, l’émotion.
Et sur ce terrain, vous avez de l’or sous les pieds.
Parce que ces émotions, ces moments, ces expériences vécues au quotidien… c’est votre terrain de jeu. L’enjeu, maintenant, c’est de les transformer en un contenu qui performe.
Ce que tentent les OTAs… et pourquoi vous êtes mieux placés qu’elles
Les OTAs, on l’a dit : elles ont les données. Elles connaissent les usages et comportements des voyageurs en ligne mieux que personne. Le poids des réseaux sociaux dans le tourisme ? Elles l’ont bien flairé dès le départ. Elles investissent donc massivement dans le contenu.
Mais leur vrai obstacle pour du contenu digital performant, c’est la distance. Depuis leurs bureaux à Berlin, Londres ou New York, difficile de retranscrire l’intensité d’une expérience vécue sur place, les émotions d’un client qui sourit, l’énergie d’un guide passionné.
Là où vous, chaque jour, vous tenez entre les mains une petite bombe de potentiel créatif, elles doivent déployer dix fois plus d’efforts — et de budget — pour y accéder.
Alors oui, elles ont des équipes marketing bien garnies, des experts social media, des outils d’analyse ultra précis… Mais à distance, tout cela reste froid. Parce qu’au fond, ce qui fait rêver les voyageurs, ce n’est pas une stratégie de contenu. C’est ce qu’ils ressentent en regardant une expérience se vivre. Et c’est donc là qu’elles sortent l’artillerie lourde.
Les OTAs font appel à une armée de créateurs de contenu indépendants. Regardez les feed de GetYourGuide ou Viator : environ 90 % des vidéos proviennent de créateurs externes. Parce qu’eux, ils ont les codes. Ils savent filmer, monter, raconter. Ils peuvent se déplacer pour vivre les expériences et les rendre “social network friendly”. C’est leur métier.
Les plateformes les rémunèrent pour ça — parfois en co-post, parfois en achat pur et simple de leur contenu. C’est onéreux mais c’est le prix à payer pour accéder au terrain quand on n’y est pas soi-même.
Mais justement : vous, vous y êtes. Chaque jour. Vous avez les guides, les clients, la connaissance fine de votre destination, les émotions vécues en direct. Vous avez ce que ces plateformes essaient d’acheter — et paient très cher pour seulement l’effleurer.
Là où vous, chaque jour, vous tenez entre les mains une petite bombe de potentiel créatif, elles doivent déployer dix fois plus d’efforts — et de budget — pour y accéder.
Alors oui, elles ont des équipes marketing bien garnies, des experts social media, des outils d’analyse ultra précis… Mais à distance, tout cela reste froid. Parce qu’au fond, ce qui fait rêver les voyageurs, ce n’est pas une stratégie de contenu. C’est ce qu’ils ressentent en regardant une expérience se vivre. Et c’est donc là qu’elles sortent l’artillerie lourde.
Les OTAs font appel à une armée de créateurs de contenu indépendants. Regardez les feed de GetYourGuide ou Viator : environ 90 % des vidéos proviennent de créateurs externes. Parce qu’eux, ils ont les codes. Ils savent filmer, monter, raconter. Ils peuvent se déplacer pour vivre les expériences et les rendre “social network friendly”. C’est leur métier.
Les plateformes les rémunèrent pour ça — parfois en co-post, parfois en achat pur et simple de leur contenu. C’est onéreux mais c’est le prix à payer pour accéder au terrain quand on n’y est pas soi-même.
Mais justement : vous, vous y êtes. Chaque jour. Vous avez les guides, les clients, la connaissance fine de votre destination, les émotions vécues en direct. Vous avez ce que ces plateformes essaient d’acheter — et paient très cher pour seulement l’effleurer.
Alors la vraie question, c’est : qu’est-ce que vous attendez pour filmer, raconter, documenter — de manière stratégique, méthodique, et avec intention — ce qui fait tout simplement la magie de vos expériences ?
Comment pouvez-vous vous servir de cet atout ?
Alors oui, vous me direz : “C’est pas facile de les avoir, ces fameux codes.” Et vous avez raison. Mais sans s’y intéresser, c’est sûr… qu’il n’est pas facile de les obtenir.
Alors commençons par trouver la motivation ! Où ça ? Dans la même envie de transmettre qui vous fait vous lever chaque matin pour exercer ce métier. Celle qui fait briller vos yeux quand vous lisez le retour 5 étoiles d’un client. C’est exactement cette énergie qu’il faut transposer au digital. Parce qu’au fond, ce qui fascine les voyageurs, ce n’est pas la perfection, c’est la passion.
Commencez par faire le point :
Qu’est-ce que vous avez à raconter ?
Qu’est-ce que vos guides ont à raconter ?
Qu’est-ce que vos clients ont à raconter ?
Et même… qu’est-ce que vos moments en live ont à raconter ?
Avec un peu de structure et une bonne compréhension de sa cible, on commence vite à voir les grands axes à explorer. Pas besoin de partir dans tous les sens.
Avant de vous lancer, prenez le temps d’observer. Regardez ce qui fonctionne sur les réseaux, les formats qui font mouche, les manières de transmettre qui créent une vraie proximité.
Et si je ne devais citer qu’un seul exemple inspirant : Élodie Guide Local, à Rouen. Une guide, seule, mais 63 600 abonnés sur Instagram au moment ou j’écris cet article. À titre de comparaison : 44 000 pour l’Office de Tourisme de Rouen, 20 900 pour City Wonders. Son créneau ? Chaque semaine, deux ou trois courtes vidéos, chacune centrée sur un sujet précis :
- Pourquoi autant de maisons à colombages à Rouen ?
- D’où vient le nom de la rue du Petit Mouton ?
- Qu’est-ce que l’or bleu de la Normandie ?
Face caméra, simplement, avec chaleur et passion. Et ça marche : on apprend, on sourit, on a envie d’en savoir plus… voire de la rencontrer.
La clé de son succès ? Régularité, cohérence, sincérité.
Vous avez ce que les plateformes cherchent à recréer : l’émotion, le terrain, la passion.
Le contenu digital doit simplement vous permettre de faire bien ressortir tout ça. Reste à trouver la bonne méthode et régularité pour une stratégie digitale efficace. Parlons-en !



